08 janvier 2006

5. MELANCOLIE

M.H. – Nous parlions de GPB tout à l’heure. C’est lui, si mes souvenirs sont bons, qui était chargé d’une mission à New-York auprès des habitants de cette ville. 
W.R. – Oui, c’est bien lui ! Le travail qu’il a effectué était absolument remarquable.
M.H. – Oui, j’ai vu ça, on en parle encore, mais écoute, pour l’instant, il me semble nécessaire que nous nous concentrions sur la personne que nous allons rencontrer dans quelques minutes.
W.R. – Je me suis informée sur elle.
M.H. – Moi également et j’ai appris qu’elle avait écrit, il y a bien longtemps, un incroyable petit roman intitulé « Roman à Equarrir ».
W.R. – Ca me revient maintenant. Elle présentait des suites carrésiques, n’est-ce pas ?
M.H. – Ah oui ! Elle a fait ça à l’époque où, nous-même, nous avions accompli une Mission qui nous a conduites à nous présenter, pour que l’on ne nous reconnaisse pas, comme des sculptures intelligentes et non-explicites. 
W.R. – Ca y est, j’y suis. Cela se passait à la FIAC… et c’était hyperbolique ! Mais tu sais, je crois que ces carrés, elle en dessine encore de nouveaux aujourd’hui.
M.H. – Elle les peint, même !
W.R. – Te rends-tu compte, passer sa vie à faire des carrés, c’est d’un luxe dans une société qui n’est pas encore d’abondance.


Le « Carré de nature » d’Anne-Catherine Caron, 2004. Collection privée, Paris.