14 janvier 2006

9. ERIC COMME SPINOZA

W.R. – Tiens, n’est-ce pas Eric Monsinjon, là-bas, devant cette librairie ?
M.H. – Je le reconnais ! J’ai souvent travaillé avec lui, il y a longtemps, quand il préparait un site virtuel destiné à propager nos super-idées. Mais, finalement, avec cette réalisation, il a atteint le sommet de la virtualité. Ce site, on ne peut pas le voir.
W.R. – Mais je crois que, tout simplement, c’est le site du virtuel du virtuel... Je pense pouvoir l’interpréter comme un Web super-virtuel, en quelque sorte !
M.H. – Salut Eric ! Comment vas-tu ?
E.M. – Et vous donc, belles visiteuses ? Vous êtes la Mission MHWR ! Il était temps que vous arriviez, moi, je ne tiens plus !
W.R. – Nous sommes là pour ça. 
E.M. – Ah bon, vous me rassurez !
M.H. – Mais avec toi, cher Eric, nous venons de vivre un vrai moment de vérité.
E.M. – Comme disait Spinoza « Non ridere nec lugere, neque detestari sed intelligere » et « le jugement vrai se reconnaît à ses caractères intrinsèques. Il se révèle vrai par lui-même, il se manifeste par son évidence. ». « Verum index sui . » « Celui qui a une idée vraie sait en même temps qu’il a cette idée et ne peut douter… Quelle règle de vérité trouvera-t-on plus claire et plus certaine qu’une idée vraie ? De même que la lumière se montre soi-même et montre avec soi les ténèbres, ainsi la vérité est à elle-même son criterium et elle est aussi celui de l’erreur. »… « Lu…
W.R. – On dirait qu’il aime beaucoup Spinoza ce camarade !
M.H. – Spinoza n’a pas toujours raison.
W.R. – Mais, à ma connaissance, il n’aime pas que Spinoza, il aime tous les grands créateurs.