02 février 2006

23. POUR TOUT DIRE (OU PRESQUE)

M.H. – Depuis plusieurs jours, nous passons notre temps à réaliser des œuvres, mais nous n’avançons pas dans notre mission... Je ne te dis que ça !
W.R. – Tu sais, Il y a tant à faire et à dire! 
M.H. – Justement ! c’est pour ça qu’il faudrait nous en occuper...
W.R. - C’est beaucoup dire ! Enfin,... peut-être,... je ne sais pas,...probablement ......
M.H. – Je ne te le fais pas dire ! Mais, c’est pour ça que nous sommes ici. Et seulement pour ça ! Sans doute l’as-tu oublié !
W.R. – Ce n’est pas la peine de le dire... 
M.H. – Qu’as-tu à dire à cela ?...
W.R.. – Ce n’est pas pour dire, mais sans en être absolument sûre, il me semble que cela ne va pas sans dire.
M.H. – Mais, tout de même, tout cela, ça doit pouvoir se dire sans qu’il y ait à trouver à redire !
W.R. – Tout cela ne me dit rien. Tu sais, parfois, j’ose le dire, je me demande où cette histoire va nous mener.
M.H. – C’est toi qui le dis ! 
W.R. – Parfois, encore, je me dis en moi-même qu’elle ne se terminera jamais...
M.H. – Elle ne sera terminée que lorsque nous aurons tout dit !
W.R. – Ca, c’est vite dit ! Mais il nous faudra bien, un jour, sortir de l’anomalique.
M.H. – Certainement, mais, en attendant tout le monde aura compris que les visiteuses ne sont pas forcément marrantes. Es-tu consciente, qu’aujourd’hui, nous ne sommes pas loin de n’avoir rien dit ?
W.R. – Pourtant, quelqu’un ne manquera pas d’y dénicher des sens cachés !
M.H. – Sans doute, mais à faire de l’exégèse, c’est lui, et non nous, qui prendra le risque de s’exposer ! 
W.R. -Il faut à présent nous préparer, nous partons demain pour Turin.