22 janvier 2006

16. CHANGER LE MONDE

W.R. – N’est-ce pas Bruce Willis, là, assis à la terrasse de ce café ?
M.H. – Je le reconnais, c’est une des super stars des states ! Comme nous, il a essayé de changer le monde…
W.R. – Mais tout ce à quoi il est parvenu, c’est de faire rêver !
M.H. – Ca, c’est le grand cinéma américain ! Des émotions, des émotions, toujours des émotions, et puis, plus rien !
W.R. – Le petit cinéma français est différent, mais il n’est pas mieux : rien, rien, toujours rien, et puis des émotions
M.H. – Nous aussi, avec nos histoires, nous faisons rêver, nous produisons des émotions, mais, en plus, nous propageons des conceptions progressistes
W.R. – Sans oublier que, parfois, nous parvenons à mettre du comique dans le cosmique ! 
M.H. – Et, pour ce qui concerne le cinéma, les seuls films qui nous intéressent encore, aujourd’hui, ce sont les films quintessenciels de l’histoire de cet art, des frères Lumière à René Clair, Man Ray et Bunuel en passant par Griffith, Fritz Lang ou Chaplin, jusqu’aux films discrépants, hypergraphiques, infinitésimaux et excoordistes !



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