14 février 2006

31. LES TROIS QUESTIONS DE KANT

W.R. – Sais-tu que selon Kant toute la philosophie pourrait se réduire à trois questions essentielles?
M.H. – J’ai appris cela ! Que pouvons-nous savoir ? Que pouvons-nous faire ? Que nous est-il permis d’espérer ?
W.R. – Cela est certainement supportable, mais, les philosophes passés, des pré-socratiques à Heidegger, auraient pu tous, me semble-t-il, donner à ces mêmes questions des réponses différentes.
M.H. - Sans nul doute. 
W.R.- Alors, à quoi convient-il d’accorder son crédit ? Aux questions ou aux différentes réponses que chacun leur a apportées ?...
M.H. – Ca, c’est une question à laquelle seule la philosophie peut donner une réponse.
W.R. – Pas une réponse, plusieurs réponses !
M.H. – De questions en réponses la philosophie tournerait-elle en rond !
W.R. – Que répondrait à Kant le super-système créatique ?
M.H. – A la première question, il répliquerait, inévitablement, les meilleures explications théoriques et pratiques offertes par les créateurs dans l’ensemble des branches du Savoir et de la Vie. A la seconde, il indiquerait la nécessité de mettre en œuvre l’application personnelle de ces explications à travers les différentes situations le l’existence. 
W.R. – Et que répondrait-il à la troisième question qui est de savoir ce qu’il nous est permis d’espérer ?
M.H. – Sans hésitation aucune, de vivre le meilleur pouvoir-être possible dans le présent et dans l’avenir.
W.R. – Donc, pour autant qu’ils ont dévoilé des valeurs neuves à la philosophie, tous les philosophes participent au meilleur de notre présent et de notre futur ! 
M.H.- Tu vois, c’est avec des trucs comme ça qu’on y voit plus clair ! Comme je te le disais déjà il y a quelques jours, pour que tout aille bien, il n’est pas nécessaire d’aller au-delà du bien et du mal, il suffit de rester dans le meilleur.